Une nouvelle génération de constructeurs résidentiels pose un regard nouveau sur la durabilité en adoptant une approche créative et holistique afin de réaliser des communautés à faible impact environnemental qui intègrent les paysages construits et naturels existants.
Depuis sa création en 1985, Brigil, l’un des chefs de file dans ce domaine, opte pour la construction durable et de qualité supérieure.
Au cours des dernières années, celui-ci a accordé une priorité particulière à l’élaboration de quartiers piétonniers qui respectent le patrimoine et l’environnement locaux.
« Lorsque nous pensons à la durabilité, la plupart l’associent aux améliorations écoénergétiques ou à l’origine des matériaux, mais en tant que promoteur immobilier, notre responsabilité est beaucoup plus grande », explique Jessy Desjardins, promoteur immobilier à Brigil.
Fils du fondateur de Brigil, Gilles Desjardins, Jessy et son frère Kevin apportent de nouvelles idées et perspectives, tout en ayant des responsabilités de plus en plus importantes.
« Il ne s’agit pas seulement des bâtiments que nous construisons », ajoute-t-il, « mais de l’endroit où nous les construisons. »
La maison de ferme Construite en 1835 par Philemon Wright, le fondateur du canton de Hull, la maison de ferme Columbia reflète le style architectural géorgien de l’époque et est un important point de repère local.
PROTÉGER LES ESPACES VERTS
Un élément clé de l’approche de Brigil en matière de durabilité consiste à protéger les arbres matures et à maintenir autant d’espaces verts que possible pour les résidents.
Situé à seulement quelques kilomètres du centre-ville d’Ottawa, le village urbain Champlain est l’un des plus récents projets immobiliers du constructeur qui agencera les espaces résidentiels et commerciaux comme des restaurants et magasins locaux.
Les plans prévoient la protection de divers arbres et zones humides existantes, et l’emplacement du quartier sera bien desservi par les transports en commun. Brigil s’assure également de concevoir une communauté compacte et conviviale pour les piétons, soit un « quartier à 15 minutes » dans lequel les résidents peuvent facilement se rendre à pied aux magasins et aux services pour leurs besoins quotidiens.
« C’est la densité pour la durabilité. Au lieu de nous concentrer sur l’accessibilité en voiture, nous mettons l’accent sur l’accessibilité à pied et à vélo », souligne monsieur Desjardins, en faisant remarquer que les véhicules privés sont l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre au Québec. « C’est un projet qui comporte beaucoup d’espace public, de trottoirs larges et de belles jardinières le long de la rue, tout en protégeant plus de 30 % des arbres et des étangs du secteur ».
De même, une autre communauté réalisée par Brigil, le Domaine du Vieux-Port qui surplombe la rivière Gatineau est parsemé d’arbres matures préservés au moment de la construction. Ce projet résidentiel s’adosse également à une forêt qui, potentiellement, pourrait devenir une érablière urbaine, explique monsieur Desjardins.
« Nous avons collaboré avec des ingénieurs forestiers pour identifier chaque arbre et nous assurer que les phases futures n’entraveraient pas les plantes existantes », dit-il, ajoutant que l’équipe souhaite un jour explorer la possibilité de fabriquer du sirop d’érable en utilisant les arbres de la forêt.
« Il s’agit de créer ce contraste de la vie urbaine dans le paysage existant. Nous voulons incarner cette idée de ramener la nature dans nos villes ».
PRÉSERVER LE PATRIMOINE
La tour de condos Le Columbia de Brigil, située sur le boulevard Saint-Joseph à Gatineau, comportera des commodités haut de gamme comme une terrasse sur le toit et un spa tout en intégrant un joyau historique de la région : l’emblématique ferme Columbia.
Avec la maison de ferme Columbia prenant une place d’honneur devant le nouveau bâtiment de copropriété, ce projet Brigil marie à la fois l’ancien et le neuf.
Construite en 1835 par Philemon Wright, le fondateur du canton de Hull, la maison de ferme est un point de repère local qui reflète le style architectural géorgien de l’époque, déclare Michel Prévost, président de la Société d’histoire de l’Outaouais.
« Protéger le bâtiment c’est une chose, mais c’en est une autre de promouvoir l’histoire et le patrimoine, ce que Brigil essaie de faire », dit-il. « L’entreprise sait qu’elle doit respecter le passé structurel, et pour ce faire, le processus de construction doit être bien réfléchi. »
L’équipe de construction prend toutes les précautions nécessaires pour limiter les tremblements ou mouvements de la maison, et a également renforcé les fondations de la structure pour s’assurer qu’elle demeure stable.
De plus, pour souligner l’importance historique de l’emplacement, le constructeur a fait appel à la communauté pour écouter leurs réflexions sur le projet et recueillir des histoires, des photos et des illustrations du bâtiment. L’objectif est de créer des plaques autour du site pour raconter l’histoire de la maison de ferme Columbia, souligne Prévost.
« Je pense que la majorité des résidents qui y vivront ne seront pas conscients de l’importance du site », ajoute-t-il. « En intégrant des photos d’archives et en donnant au bâtiment un nom lié à son héritage, nous contribuerons à l’éducation des nouveaux (résidents) ».
